Selon l’INSEE, le taux de chômage en France est repassé au 4e trimestre 2017 sous la barre des 9%, à 8,7%.

La CPME se réjouit de ce recul qui traduit, dans les faits, la reprise de l’activité économique actuelle. Il est également intéressant de souligner que la catastrophe annoncée par quelques Cassandre lors de l’entrée en vigueur des ordonnances réformant le marché du travail n’a pas eu lieu. Bien au contraire. Il n’en reste pas moins que, selon l’INSEE, notre pays compte encore plus de 2,5 millions de chômeurs.

Dans le même temps, les entreprises françaises, notamment les plus petites d’entre elles, rencontrent de plus en plus de difficultés pour recruter. Il est donc impératif de réformer notre système d’assurance chômage qui doit devenir plus incitatif à la reprise d’emploi. La réforme de la formation professionnelle, actuellement négociée par les partenaires sociaux, doit également permettre de mieux faire coïncider les formations et les besoins en compétence des entreprises. La CPME milite en ce sens pour mettre en place un statut des entreprises en transition numérique et technologique permettant d’épauler la formation des salariés des PME en phase de mutation. A nos yeux, cette disposition doit être inclue dans le futur projet de loi Pacte.

Il est en effet essentiel de permettre aux entreprises françaises de trouver la main d’œuvre qualifiée dont elles ont besoin. L’explosion de plus de 46% du nombre de travailleurs détachés passé sur notre territoire, en 2017, à près de 520 000 est, à cet égard, un indicateur alarmant à prendre en compte.